Retour sur l’année 2020
L’année 2020 a été marquée par la sévérité de la crise sanitaire et des mesures prisses pour y faire face. En raison des deux confinements, les catholiques n’ont pu assister à la messe pendant trois mois sur douze.. Conscients de la nécessité de s’habituer à vivre avec l’épidémie et donc avec des mesures sanitaires renforcées, nous avons demandé, dès la fin octobre, une adaptation du protocole sanitaire afin de pouvoir continuer à participer à la messe.
Grâce à votre mobilisation, puis progressivement à celle de nos prêtres et évêques, le Conseil d’Etat a exigé du gouvernement qu’il adapte le protocole sanitaire dans les lieux de culte. Mais de nombreuses péripéties – dont nous avons souhaité retracer l’historique ci-dessous – ont montré la méconnaissance ou le mépris du gouvernement pour les catholiques français : l’exemple de la jauge absurde des 30 personnes est sans doute l’exemple le plus frappant.
Ce combat que nous avons mené ensemble a été victorieux. Il a forcé l’Exécutif a revenir sur les restrictions qu’il avait lui-même imposé. Cependant, la plus grande vigilance est de mise, notamment pour adapter encore beaucoup plus et le plus vite possible le protocole actuel, et éviter d’autres interdictions complètes si des reconfinements sont décidés dans le futur.
Ainsi, avec votre soutien, nous restons mobilisés dans l’éventualité d’une nouvelle restriction de la liberté de participer à la célébration publique de la messe.
Pour la messe, en 4 mois, c’est :
signataires
référés
messages WhatsApp
heures d'audience
articles de presse
communiqués de presse
vidéos
litres de cafés
Des milliers de messages de soutiens…
et notre prière à tous !
Retour sur les evenements de 2020 :
Timeline
Lancement de la pétition « Pour la messe »
Pour ne pas revivre la privation de la messe déjà vécue lors du premier confinement, Geneviève et Jean-Benoit lancent la pétition sur le site pourlamesse.fr
50.000 signatures en 24 heures
En seulement 24 heures, la pétition « Pour la messe » atteint 50.000 signatures !
65.000 signatures et dépôt du premier référé
La pétition dépasse les 65.000 signatures. Notre objectif : concilier la liberté de culte et les exigences sanitaires car la messe est nécessaire à notre vie spirituelle.
La liberté de culte doit aujourd’hui être réaffirmée, respectée et mise en œuvre. “Pour la messe” saisit donc la justice en urgence et dépose un premier référé-liberté devant le Conseil d’Etat.
Audience devant le Conseil d’Etat
Toutes les explications concernant cette première audience, par nos portes-paroles :
Décision du Conseil d’Etat confirmant l’interdiction de la célébration publique de la messe
L’association « Pour la Messe » prend acte de la décision du Conseil d’État qui confirme l’interdiction de la célébration publique de la messe jusqu’au 16 novembre. Cette situation est temporaire puisque le Conseil d’État appelle à une concertation « à bref délais », et impérativement avant le 16 novembre, entre le gouvernement et les représentants des cultes en vue de « préciser les conditions dans lesquelles ces restrictions pourraient évoluer ».
L’association « Pour la messe », à l’origine d’une pétition ayant réuni plus de 100.000 signatures en quelques jours, regrette une décision fondée sur des éléments qui paraissent à tout le moins fragiles au plan sanitaire. Lire notre communiqué.
Des rassemblements spontanés de prière partout en France
Des rassemblements déclarés s’organisent spontanément les 8 et 15 novembre par des fidèles qui veulent prier et exprimer la nécessité vitale de la participation régulière à la messe. « Pour la messe » partage la souffrance de l’interdiction des messes publiques et agit pour leur rétablissement avec les dizaines de milliers de fidèles qui ont signé la pétition.
Ces rassemblements sont l’occasion de soutenir nos évêques et nos prêtres dans cette période difficile. « Pour la messe » redit son espoir que la célébration publique de la messe soit rétablie au plus vite, prie à cette fin, et aussi pour les familles endeuillées, les malades et le personnel soignant.
Quel protocole sanitaire pour la célébration publique de la messe ?
C’est cette question qui sera au cœur de la rencontre prévue ce lundi entre Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Cultes, et les représentants des cultes. Conformément à l’avis du Conseil d’Etat du 7 novembre, ce dialogue a pour but de « préciser les conditions dans lesquelles ces restrictions pourraient évoluer ».
Concrètement, il s’agit donc de définir le nouveau protocole sanitaire qui permettra de concilier la liberté de culte avec l’objectif de protection sanitaire. De nombreuses pistes existent. La Conférence des évêques de France a d’ores et déjà rédigé une proposition de protocole transmise aux autorités. Lire notre communiqué.
Célébration publique de la messe : le gouvernement ne répond pas à l’avis du Conseil d’Etat
Les conclusions de la réunion entre le Premier ministre et les responsables des cultes ne sont pas conformes à l’avis rendu par le Conseil d’Etat le 7 novembre dernier puisque le gouvernement se contente de confirmer l’interdiction de la messe sans la justifier.
L’entrée dans la période de l’Avent, le 28 novembre, est un temps fort pour les chrétiens qui ouvre le chemin vers la Nativité. Lire notre communiqué.
« Pour la messe » demande à être reçue à l’Elysée
Après la rencontre entre les représentants des cultes (dont la Conférence des évêques de France) et le Premier ministre lundi, et alors que les représentants du monde sportif ont été reçus par le Président de la République mardi, l’association « Pour la messe » a déposé à l’Elysée une lettre officielle de demande de rendez-vous au nom de tous les signataires.
Nous avons souhaité rappeler à Emmanuel Macron que la liberté de culte est un fondement de notre République Française. Il l’a d’ailleurs lui-même rappelé suite à l’attentat de Nice : « La Nation toute entière se tient et se tiendra aux côtés des catholiques que la religion puisse continuer de s’exercer librement dans notre pays, car notre pays sait cela. »
Au nom des plus de 100 000 personnes qui ont signé notre pétition et qui sollicitent de pouvoir participer à la messe, nous avons demandé un entretien avec Emmanuel Macron.
Retour en images sur le dépôt de cette demande à l’Elysée :
Emmanuel Macron annonce une jauge de 30 personnes
Dans l’attente de l’allocution d’Emmanuel Macron, « Pour la messe » demande des règles adaptées à la réalité des églises (nombre de m2 par personne) et à la situation épidémique de chaque territoire. Un suivi du protocole est par ailleurs indispensable pour s’adapter à l’évolution de l’épidémie. Il permettra d’alléger ou de renforcer le protocole sanitaire en fonction de la situation. Lire notre communiqué de presse.
Le soir même, le président de la République annonce une jauge de 30 personnes maximum, que ce soit dans une cathédrale ou une petite chapelle. Emmanuel Macron fait donc le choix de maintenir en otage la liberté de culte en s’obstinant à refuser la prise en compte de la taille des églises et de la situation épidémique propre à chaque territoire. Cette position est d’autant plus aberrante que les chrétiens entrent dans la période de l’Avent, qui prépare Noël. Lire notre communiqué.
Mgr de Moulins-Beaufort et le Président de la République ont eu un échange téléphonique
Après une soirée de mobilisation des catholiques et de leurs évêques, la Conférence des évêques de France annonce que son président, Mgr Eric de Moulins-Beaufort et le Président de la République ont eu un échange téléphonique mardi 24 novembre au soir.
« Il ressort qu’une jauge réaliste, tout en restant stricte, sera définie d’ici jeudi 26 novembre au matin pour une mise en application en deux étapes : samedi 28 novembre puis après la réévaluation du 15 décembre. », précise la Conférence des évêques de France dans un communiqué.
Emmanuel Macron ne tient pas ses engagements et manque à sa parole
A la surprise générale, le Premier ministre Jean Castex annonce que la jauge pour la célébration publique des cultes est fixée à 30 personnes maximum.
La parole présidentielle n’a manifestement plus de valeur et il est aujourd’hui difficile de lui accorder du crédit. Après le tollé suscité lors de son allocution où il avait fixé à 30 personnes maximum le nombre de fidèles pour le culte, Emmanuel Macron s’était engagé à ce qu’une nouvelle jauge soit annoncée jeudi 26 novembre par le Premier ministre. Il n’en est rien. Humiliés et méprisés, les chrétiens sont aujourd’hui blessés.
Dans un communiqué, l’association « Pour la messe » s’indignait donc du maintien d’une jauge arbitraire et totalement déconnectée des réalités des églises et des territoires. Le simulacre manifeste de concertation entre l’exécutif et les responsable des cultes traduit le refus du Gouvernement de dialoguer et négocier sur des bases sérieuses, concrètes et documentées.
Dépôt d’un deuxième référé
La Conférence des évêques de France, plusieurs évêques individuellement, ainsi que de nombreuses associations de laïques – dont l’association « Pour la messe » – annoncent avoir déposé un référé-liberté auprès du Conseil d’Etat.
Le Conseil d’État ordonne au Gouvernement de respecter (enfin !) la liberté de culte
Après une audience samedi 28 novembre dans l’après-midi, le Conseil d’État rend sa décision : la jauge de 30 personnes constitue une atteinte manifestement grave et illégale à la liberté de culte et ordonne au Gouvernement de prendre « des mesures strictement proportionnées d’encadrement des rassemblements et réunions dans les établissements de culte ». Lire notre communiqué.
Un protocole acceptable et à adapter dès le 15 décembre en vue de la célébration de Noël
L’association « Pour la messe » prend acte du protocole sanitaire qui s’applique jusqu’au 15 décembre prochain. Il fait suite à la décision du Conseil d’Etat rendu dimanche 29 novembre qui avait mit fin à une jauge absurde, incohérente et discriminatoire.
L’association « Pour la messe » entend rester vigilante dans l’évolution du protocole à compter de la mi-décembre, en particulier en vue de la messe de Minuit et de la messe du jour de Noël. Fête de l’espérance pour tous les chrétiens, Noël rappelle que Dieu s’est fait homme, pauvre parmi les pauvres, nouveau-né vulnérable. Une fête qui prend une résonance supplémentaire en cette année marquée par la crise sanitaire et sociale.
Cette pandémie n’aura pas eu raison de la nuit de Noël !
Partout en France cette nuit est célébrée la naissance d’un Sauveur. « Noël a été sauvé », s’est-on réjoui. Noël a été sauvé parce qu’au fond c’est bien Noël qui nous sauve !