Sous le choc, ils s’apprêtent à célébrer la Toussaint et demandent au président l’autorisation du culte pendant le confinement.
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«La liberté de culte n’est pas négociable»
Ainsi de cette jeune étudiante en histoire du droit de 22 ans, Camille Chotard, qui a lancé, jeudi, avec Jean-Benoît Harel, étudiant en droit, une pétition sur les réseaux sociaux sous forme d’une lettre ouverte au président de la République, pour lui demander de lever l’interdiction des messes. En 24 heures, elle avait obtenu vendredi en fin d’après-midi, plus de 35.000 signatures autour d’un texte très simple: «Au lendemain de l’attentat de Nice… À l’heure où les catholiques sont pris pour cibles, Monsieur le président, nous voulons prier! (…) pour nos martyrs, pour nos assaillants (…) Nous refusons de laisser la peur gagner (…) Nous voulons faire vivre notre foi (…) Alors, s’il vous plaît: laissez-nous la messe! Elle est un ressourcement indispensable, une sève. Pour les plus éprouvés, les plus fragiles, elle est un soutien irremplaçable. Pour tous, elle est une liberté. Elle doit le rester.» Camille Chotard témoigne: «Nous avons lancé ce message sur notre réseau d’amis et avons été surpris par son succès. Mais en voyant venir ce nouveau confinement nous n’avons pas envie de repasser un mois sans messe. C’est difficile pour un catholique de passer autant de temps sans messe.»