Le maintien des limites imposées à la participation de la messe, sans aucun argument rationnel, témoigne surtout d’un manque de respect qui pourrait se révéler contreproductif.
Nous aurions vraiment envie de comprendre. Après tout, Jean Castex, ce Premier ministre venu du Midi, avec son accent chantant et ses regards désemparés, nous lui faisions crédit. Nous pensions qu’à défaut de tout maîtriser — de nos jours qui pourrait prétendre tout maîtriser ? — au moins il respecterait les catholiques. Faute de maîtrise, au moins échapperions-nous au mépris.
Aucun argument
Il faut croire que nous attendions encore trop. Depuis sa toute première intervention en juillet, un peu hésitante et ponctuée de ces exaspérantes ritournelles sur les valeurs de la République, Jean Castex n’a pas cessé de nous décevoir. D’abord il a ignoré les catholiques qui voulaient lui expliquer que la vie de l’Église est pour eux essentielle. À présent il les insulte. Nous pensions qu’il n’était pas d’accord avec leurs analyses : nous découvrons qu’en réalité, leurs analyses ne l’intéressent pas. Il ne prend même pas la peine d’essayer d’argumenter, quand il s’agit de limiter les libertés religieuses.