La parole présidentielle n’a manifestement plus de valeur et il est aujourd’hui difficile de lui accorder du crédit. Après le tollé suscité lors de son allocution où il avait fixé à 30 personnes maximum le nombre de fidèles pour le culte, Emmanuel Macron s’était engagé à ce qu’une nouvelle jauge soit annoncée ce matin par le Premier Ministre. Il n’en est rien. Humiliés et méprisés, les chrétiens sont aujourd’hui blessés.
Il reste quelques heures au Gouvernement pour modifier le décret attendu et fixant officiellement les règles qui seront en vigueur à compter du 28 novembre. Dans le cas contraire, le Conseil d’État sera de nouveau saisi pour mettre un terme à ce deux poids deux mesures.
Paris, le 26 novembre 2020 – L’exécutif s’obstine à traiter les fidèles avec un mépris grandissant au fil des jours. Si la méconnaissance ou l’indifférence ont pu être avancé pour expliquer l’attitude du Président de la République et du gouvernement au début du confinement, cela ne tient plus. Après une intervention en personne d’Emmanuel Macron, la décision annoncée ce matin est à coup sûr mûrement réfléchie. Le traitement de défaveur vis-à-vis des cultes dans l’allègement du confinement est manifeste, volontaire et délibéré. Outre son caractère infondé, ce mépris à l’égard des fidèles est une provocation inutile et dangereuse.
L’association « Pour la messe » s’indigne du maintien d’une jauge arbitraire et totalement déconnectée des réalités des églises et des territoires. Le simulacre manifeste de concertation entre l’exécutif et les responsable des cultes traduit le refus du Gouvernement de dialoguer et négocier sur des bases sérieuses, concrètes et documentées.
« Les engagements présidentiels ne sont pas tenus. Le lien de confiance entre les fidèles et l’exécutif est rompu. Nous attendons la publication du décret pour le contester devant la justice et rétablir la liberté de culte, liberté fondamentale inscrite dans notre constitution. Les déclarations d’Emmanuel Macron et de Jean Castex au lendemain de l’attentat de Nice sont restées lettre morte. C’est douloureux. Aujourd’hui, les chrétiens sont humiliés. Mais le plus grave, c’est qu’ils sont volontairement blessés par le Président de la République et son gouvernement » déclare Jean-Benoît Harel, jeune étudiant de 23 ans.
Déterminée à concilier une véritable liberté de culte avec l’objectif sanitaire et mobilisée pour le rétablissement de la célébration publique de la messe, l’association « Pour la messe » appelle les plus de 100.000 signataires de sa pétition pour la liberté de culte à continuer à prier pour les gouvernants, les évêques, les malades et les personnels soignants et l’unité de notre pays.
Contact presse : Jean-Benoît Harel
contact@pourlamesse.fr – www.pourlamesse.fr
Qui est « Pour la Messe » ?
« Pour la Messe » a lancé le jeudi 29 novembre, une pétition qui compte à ce jour plus de 100 000 signatures. Adressée au Président Emmanuel Macron, cette pétition demande la levée de l’interdiction des cultes suite au décret du 29 octobre 2020, instaurant un second confinement sur le territoire national. « Pour la Messe » s’est plus particulièrement engagé pour le culte catholique, et donc pour la liberté d’aller à la messe. + d’infos : www.pourlamesse.fr