Plusieurs référés-liberté ont été déposés ces derniers jours face à l’interdiction des cultes publics durant le reconfinement. Le Conseil d’Etat a fixé l’audience au 5 novembre.
Alors que le gouvernement a annoncé la suspension des messes publiques à partir du 3 novembre pendant toute la période du reconfinement afin de limiter la propagation du Covid-19, de nombreux catholiques y voient une atteinte à la liberté de culte. Très rapidement après l’annonce, prêtres et fidèles ont partagé leur désarroi… et leur incompréhension face à une telle mesure. Dès le vendredi 30 octobre une pétition en ligne a été lancée et les premiers recours en référé-liberté contre l’interdiction des messes ont été déposés devant le Conseil d’État qui a fixé l’audience pour les examiner au jeudi 5 novembre.
1/ QUI A DÉPOSÉ UN RÉFÉRÉ-LIBERTÉ ?
Au moins six référés-libertés ont été déposés, dont trois par des évêques français. Il y celui du président de la Conférence des évêques de France Mgr Eric de Moulins-Beaufort après consultation de l’ensemble des évêques, un autre déposé par cinq évêques (Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, Mgr David Macaire et Mgr Bernard Ginoux) en association avec différentes associations catholiques (les AFC, le Village de François, Anuncio…) et enfin un dernier déposés en leurs noms propres par l’évêque de Versailles et son auxiliaire.